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Nouvelles de personne

Résumé
Hélène Richard-Favre a choisi, pour donner des nouvelles du monde comme il est, comme il va, le petit, le gris, le banal ; elle en a fait des lieux privilégiés où découvrir, entendre, capter la rumeur humaine, en saisir, dans l'étroitesse même, les aspérités, les failles, les abîmes. La composition du recueil qui regroupe savamment une galerie de vingt-cinq portraits est souple, alternant voix féminines, plus rares, et voix masculines, variant violence et résignation, clichés et étrangetés, folie et raison. Brièveté, économie de moyens, resserrement du dramatique et du pathétique par la transposition de l'oral dans l'écrit, composition précise de l'histoire jusque dans sa chute inattendue, l'art grinçant d'Hélène Richard-Favre est un minimalisme capable de mettre en question la vie à sa source et les détournements de la parole.
Genre littéraire: Nouvelle
Durée: 2h. 11min.
Édition: Lausanne, Ed. d'en Bas, 2009
Numéro du livre: 18381
ISBN: 9782829003684

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Résumé:Quatorze nouvelles, autant de voix de femmes qui, dans la fêlure de leur parcours, résistent aux brûlures d'une frontière, d'une violence, d'un abus ou d'un charme. L'auteur les a rencontrées, elles l'accompagnent ardemment, au coeur de cette féminité, à la fois fantasque et revendicatrice. Ces femmes: mères, guerrières, elfes, amantes, toujours un peu sorcières, insufflent un sens vital et charnel à la terre, leur terre. Elles n'ont jamais choisi de se taire, c'est pourquoi elles prennent les mots, dans le grand bagage de leur histoire, les mêlant à des explosions de sang, de couleur et de dentelle.
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Lu par : Jocelyne Corbaz
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Genre littéraire : Nouvelle
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Résumé:Je lui ai raconté qu'en sortant du tribunal je m'étais arrêté devant la vitrine d'un armurier. que j'avais longuement examiné la crosse d'un Smith & Wesson, celui qu'utilisent les soldats de l'US Air Force. Cete crosse me fascinaité. Je la voyais grandir puis diminuer, s'approcher de mes yeux puis s'en éloigner dans un nuage de paillettes, s'élargir puis s'allonger. Elle prenait des formes inimaginable, changeait de couleur. Me suis demandé si elle était en bois ou en plastique. Les mains chaudes de mon avocat continuaient de serrer les miennes. Son visage était parcouru d'un tic inhabituel, comme s'il avait été surpris par une explosion et que, depuis, ce spasme ne l'avait plus quitté. Aurait-il pitié de moi, l'homme de loi ? Mais que peut-il faire pour moi ? C'est avec le Smith & Wesson au fond de la poche de mon manteau que je me suis présenté chez le voisin du dessus. J'ai pesé plusieurs fois sur le bouton de la sonnette. Il a finalement ouvert la porte. Il était pieds nus, la veste de son pyjama ouverte sur les tablette de chocolat. Je me suis, une fois de plus, senti écrasé par cette présence en caleçon de coton extra-fin qui mettait en valeur la musculature de ses cuisses. Je me sentait lamentable avec mes jambes allumettes. Ses genoux, son front, ses mains étaient ceux d'un tyran qui exige de ses sujets une soumission absolue, une stricte observation de la seule loi édictée : LA SIENNE !!! J'ai appuyé trois fois sur la détente.